Rêves à Riri
Le contexte
Tablette Samsung Galaxy Tab A6 récupérée à la décharge (poubelle).
Totalement inerte à toute manipulation.
Rechargement de plusieurs heures, toujours inerte
Recherche sur le net et selon plusieurs sources, problème récurent probable sur ce style de tablette :
Faux contact au niveau des nappes de connexions
Donc, ouverture de la coque et déconnexion des nappes puis reconnexion (sauf nappe batterie)
Vérification au multimètre état de la batterie (totalement vide ou hs)
Ayant une alimentation de laboratoire réglable en voltage et ampérage, à l'aide de pince-croco, chargement en douceur, mais forcé de la batterie sur une journée (montage progressif du voltage sans jamais dépasser 500 ma en ampérage de charge et surveillance température qui est restée toujours froide durant le processus)
Charge supposée finie, reconnexion batterie et appuie sur le bouton démarrage
Miracle, la tablette reprend vie et est parfaitement fonctionnelle.
Refermage de la coque et analyse du contenu et commence le nettoyage avec suppression des photos, vidéos docs persos de l'ancien propriétaire plus suppression des applis qui ne l'intéresse pas.
Mais Riri aimerait faire une Ré-initialisation usine pour être sûr de ne laisser aucunes traces de l'ancien propriétaire.
Plusieurs options s'offrent à Riri
- Passer par les paramètres
On demande de se connecter avec le compte du propriétaire donc son adresse mail apparaît, mais il faut le mot de passe, donc pas possible.
- Passer par Find My Mobile. Mais il faut avoir un compte et Riri ne sait pas où en était l'ancien proprio et pense que là aussi qu'il faudra s'identifier, donc pas possible.
- Envoyer sa tablette ou passer par un point de vente Samsung, mais avec une facture d'achat à l'appui, ce que Riri n'a pas bien entendu, donc pas possible
- Passer par le firmware avec les touches marche/arrêt + vol+ pour aller au « Wipe data/Factory reset ».
Sauf que "La plupart des appareils Android sont protégés par la fonction « Factory Reset Protection » (FRP) de Google.
Ce système de sécurité bloque le smartphone ou tablette en cas de réinitialisation. Il a pour objectif d’éviter que des personnes malveillantes puissent utiliser l'appareil après une réinitialisation, notamment en cas de perte ou de vol.
Ainsi, une fois l'appareil réinitialisé, il sera demandé d'entrer le mot de passe Google pour le redémarrer."
Donc Riri hésite pour Wipe data/Factory reset, car il risque de bloquer cette tablette et se demande s'il y a une autre solution sans risque ?
La Tablette
Cette nuit, j'ai explosé ma tablette Samsung Galaxy Tab A6.
Elle s'est fracturée en deux, et la partie haute de l'écran continuait à afficher son contenu alors que la partie basse était hs.
Moi et mon fils étions assis à une table dans l'atelier où arborait un bordel pas possible. Des fils entrelacés, des cartons d'emballages, des appareils de mesure en tous genres, des tournevis, pinces et cartes électroniques de toutes natures.
Alors que mon fils faisait ses propres mesures sur je ne sais quelle carte, moi, je pris les deux pointes de touches du multimètre pour faire un contrôle sur ma tablette. Mais au moment du contact, un grand
se produisit cassant ma tablette en deux.
En fait mes fils de sonde n'était pas reliés au multimètre que j'avais sous les yeux, mais s'enfonçaient dans le trifouillis de fils et étaient branché à je ne sais quel appareil dans tout ce fatras.
Une engueulade s'ensuivi avec mon fils.
Puis, le temps passant, au petit matin, à mon réveil, non, la tablette était bien là tout entière sur la table de nuit.
Ouf, réparer une tablette tout en rêvant n'est pas de tout repos. Voilà ce qui arrive quand on veut réinitialiser une tablette protégée par le système FRP.
Le contexte
Mon habitation se situant à mi-côte sur la droite d'une petite route communale. Au-dessus, séparé par un pré d'une centaine de mètres, un petit hameau d'une dizaine d'âmes en quatre foyers différents. En dessous, longeant la route, une châtaigneraie d'une centaine de mètres aussi, appelé "La Castagnal du Marchant".
Châtaigneraie encombrée de quelques touffes de buissons, herbes hautes et arbres morts, se prolongeant plus bas au niveau d'un croisement de routes, d'un petit bosquet touffu essentiellement fait de chênes, ronces et végétations diverses. Bosquet que l'on prénomme "Le Bois du Joly". Ce croisement menant à un autre croisement, mais si on continue tout droit, directement on atteint la ferme de mes parents.
De l'autre côté de la route, sur quasiment toute la côte, des prairies, anciennement des terres exploitées par les agriculteurs d'antan ayant tous disparus.
Rencontre avec Macron
Je ne sais pour quelle raison, sûrement une visite éclair dans la région. Notre président, Emmanuel Macron se trouvait dans cette châtaigneraie, assis sur un morceau de tronc d'arbre couché au sol. Il était seul dans son costard-cravate. Probablement une pause loin des tumultes médiatiques
Soudain, ce morceau de tronc mort se transforma en table rectangulaire et une chaise où était assis notre président.
Moi, de sur ma terrasse surplombant la scène, décidait de traverser cette châtaigneraie en faisait des sauts d'une cinquantaine de mètres de long en rase-mottes, jamais dépassant la cinquantaine centimètres de hauteur, tout en me disant : "mais pourquoi congratule-t-on ces sportifs de compétitions de sauts en longueur, tout au plus capable d'atteindre les huit, neuf mètres, alors que moi, je pouvais franchir allègrement de cinquantes à cent mètres par saut ?'
Je traversais donc cette châtaigneraie en espérant que notre président voyant la façon dont je me déplaçais m'accorda un peu d'intérêt.
Je me rendis donc en sautant, jusqu'à la ferme de mes parents et m'en retournais aussitôt pour stopper net sur un côté de la table où était assis Emmanuel.
Mon intention était de lui toucher mot sur sa politique désastreuse, vis-à-vis des pauvres au profit des riches.
Il ne me prêta aucune attention, et pour cause, il était assis en travers de la chaise, un coude sur la table, une manche de son pantalon retroussée au-dessus du genou, son pied reposant sur le coin de la table et ses deux mains pressant le bas de la cuisse. Sa jambe tremblait, ses dents étaient serrées, bouche étirée, comme s'il voulait laisser échapper un " aïe-aïe", mais rien ne s'échappait.
Je pouvais apercevoir sur son genou frêle et anguleux deux énormes boutons, genre verrues très rougeâtres à la limite purulentes. J'osais lui demander s'il avait le problème sur l'autre genou aussi, pas de réponse.
Au même instant une personne aux cheveux très courts apparue d'on ne sais où, me tournant le dos et que je pris un instant pour l'un de mes frères.
Cette personne lui massa un instant le genou, puis lui pressa énergiquement un des boutons, pour lui faire éjecter le pus.
Commença alors à sortir une espèce de mousse, gluante, spongieuse, sanguinolente. Une fois éjecté, Emmanuel attrapa cette forme patatoïde avec dégoût du bout de ses deux doigts, l'examina un instant et la jeta au sol à quelques mètres de lui dans le feuillage.
Après quelques instants, en prenant appui d'une main sur le bord de la table, il se leva péniblement pour étirer sa jambe et poser pied à terre. C'est alors que je tentais une nouvelle approche en lui demandant s'il se sentait mieux à présent. Toujours aucune réponse, comme si je n'existais pas. Dans ma tête, je me disais "mais quel prétentieux ce mec-là, aucune attention pour son peuple qu'il prend vraiment pour des Gueux totalement insignifiants".
Mon regard se tourna vers cette boule de pus qu'il avait jeté avec mépris. Cette masse informe semblait grouiller et grossir, puis se transformer en un entrelacement inextricable de deux serpents noirs à têtes triangulaires. Peu à peu, le corps de ces deux serpents s'extrayait de ce méli-mélo en ma direction. Surpris, je fis quelques pas de recul. Mais les serpents complètement désentrelacés maintenant, se mirent à ma poursuite. Je m'enfuyais donc à toute berzingue au travers de cette châtaigneraie.
Alors que je tournais plusieurs fois autour d'un gros châtaignier à quelques mètres de la route, tentant désespérément d'échapper à mes prédateurs, le voisin montait tranquillement la côte à cheval sur son quad. Surprit de me voir tournicoter autour d'un l'arbre, il s'arrêta pour me demander ce que je fabriquais.
Mais il ne sera jamais la réponse, car le rêve prit fin à cet instant.
Alors que ce qui se tramait dans le bois, c'était ça
Le Convoyeur
Ayant rendu visite dans mon ancien lieu de travail, je me trouvais sous les charpentes d'un batiment où était installé un convoyeur de farine. Ce convoyeur était composé de rouleaux espacés d'une vingtaine de centimètres, sur lequel reposait une bande en toile.
Je surplombais la scène et je voyais un jeune novice en train de tenter de le réparer. Il avait déplacé la bande pour accéder aux rouleaux. Il avait réussi à en ôter deux, car les axes étaient complètement bouffés d'un côté.
Le voyant hésitant, je m'approchais de lui pour voir l'état du problème et éventuellement lui donner des conseils.
Je fus étonné du nombre de boulons, rondelles et circlips qu'il avait déposé sur l'angle du cornière du convoyeur.
Je me disais : mais pourquoi tant de pièces pour juste tenir ces rouleaux.
Mon premier conseil fut de lui dire que ce n'était pas bien de poser ces rondelles sur cette cornière qui de plus était en pente. Au moindre faux geste ou vibration du convoyeur, ces pièces tomberaient et seraient perdues dans le fourbi au bas du bâtiment. Je continuais à longer ce convoyeur et m'apercevais que pas mal d'axes de rouleaux étaient usés.
J'en trouvais même un qui ne tenait plus que par un côté. Pour aider ce pauvre jeune, je décidais donc de l'extraire, mais le plus dur a été de sortir le petit bout d'axe qui restait dans le roulement. Je me disais qu'en ressoudant ce petit bout sur l'axe, cela suffirait pour lui rendre son état initial.
Je décidais donc de descendre pour aller le ressouder. La descente fut laborieuse, des planches partout. Je me retrouvais mystérieusement enfin dans la cour de la ferme de mes parents, et allais en direction de l'atelier. Arrivé dans l'atelier, là, un bordel pas possible m'attendait sur l'établi. Il me fallut pousser un peu de baltringue, juste histoire de déposer mon rouleau.
Mon neveu était là, en train de bricoler. Alors que je calculais un moyen de pouvoir aligner le petit bout sur l'axe, en l'enfonçant dans un tuyau donc j'aurais fait une fenêtre pour faire ma soudure, malheureusement, je ne pouvais pas, car ce rouleau était subitement muni de 4 cames et je me demandais bien pourquoi. Probablement pour faire vibrer la bande afin que la farine ne s'y colle pas.
Soudain, de par la fenêtre, je vis arriver une voiture dans la cour.
C'était trois ou quatre copains de mon neveu. Ils vinrent nous rejoindre dans l'atelier. Moi, je me disais qu'il me fallait faire vite, car normalement, cet après-midi-là, il était décidé avec mon frère d'aller faire une charretée de bois et les couper en rondins pour le chauffage de mes vieux parents.
Alors que je réfléchissais, je fus surprit par l'éblouissement d'un éclair de soudure que l'un des copain pour s'amuser avait plonger la baguette de soudure dans un tas de bouts de ferraille. Tas, fait de petites chutes de fer, pointes, fils de fer, d'éléments de plomberie et autres bricoles.
Je me mis à l'engueuler, car dans ce tas, il y avait des pièces en parfait état, des manchons, coudes, rondelles ... ect. De plus, il détériorait l'établi qui était recouvert d'une plaque métallique.
Un autre intervenant s'approchant de moi en me montrant d'énormes baguettes de soudure de 7 à 8 cm de diamètre en me demandant à quoi elles servaient. Moi-même en fut surpris et ne su que répondre, alors je répondis sur le coup que c'était des baguettes spéciales.
Alors que tout le monde farfouillait partout dans un brouhaha insuportable et que la tension commençait à monter en moi, l'un des copains me demanda si j'avais préparé les pots de yaouts.
Les pots de yaourts ? mais qu'est-ce que sait que cette histoire lui dis-je ?
Il me dit qu'il avait cru comprendre qu'il fallait remplir des pots avec de la terre et de la sciure pour ensuite les vendre et qu'ils étaient venus nous donner un coup de main à cet effet.
De mon côté, sachant que je devais être en train de charger du bois, impossible de mettre la main sur le petit bout d'axe que je voulais souder, car il avait disparu dans tout ce chambardement.
C'est Alors que j'étais prêt à péter un câble, car la tension montait, montait, que mon rêve prit fin.
Vaches dans l'espace
L'action se passe dans une rue de grande ville. Un camion de l'armée fait sa tournée de ramassage de jeunes recrues.
À l'arrêt du camion bâché, un groupe de jeunes de toute origine, filles et garçon sautent avec leur balluchon à l'arrière de ce camion.
Faisant partie du convoi, je m'assois à côté de mes camarades, m'engonce dans mon balluchon et au gré des secousses durant le transport, je commence à m'assoupir, et c'est là que j'entrevois le rôle de la mission.
Cette mission de ces jeunes est donc de partir dans l'espace à bord d'un vaisseau faire des expériences sur des vaches. Je me retrouve donc dans un compartiment du vaisseau faisant office d'étable ou des personnes s'affairent autour de ces vaches. De là où je suis, je ne vois pas bien les manipulations, mais j'ai l'impression qu'il s'agit d'une séance d'insémination artificielle.
Dans la mission, outre cette insémination et autres expériences, était prévue le cas échéant, une sortie extra-véhiculaire des vaches dans l'espace. Mais cette sortie était laissée à l'appréciation de l'équipage selon les conditions sur les lieux.
Or, il se trouvait qu'à l'extérieur du vaisseau une tempête inouïe faisait rage avec de très fortes rafales de vent et de plus dans l'obscurité.
Du coup, il fut décidé d'annuler cette sortie au risque de perdre les vaches dans l'espace. Moi, je me tenais à côté de la porte en bois qui mène vers l'extérieur et qui ressemblait étrangement à la porte de la véritable étable de la grange de la ferme de mes parents. Sous les coups des rafales de vent, cette porte branlait, car tenue par un faible loquet et au vu de l'agitation des animaux dans la pièce, je me disais, qu'une simple bousculade de cette porte par une vache, celle-ci lâcherait et nous perdrions notre troupeau. Alors pour consolider cette fermeture, je m'efforçais avec difficulté, car peu accessible de verrouiller un vieux verrou, qui donnerait au moins deux points d'accroche à cette porte.
La décision d'annuler la sortie extravéhiculaire ne convenait pas à l'une des scientifiques de la mission et de fortes discussions s'en suivirent. En effet, les prochaines missions n'auraient lieu que dans quelques années vu les coups exorbitants de celle-ci et les scientifiques resteraient sur leur faim. D'un autre côté, vouloir forcer le destin au vu des conditions exécrables, on risquait de compromettre complètement la mission.
Changement de décor. On apercevait vu de dos, un bonhomme tête ronde et chauve afféré devant des pupitres, probablement, le centre de contrôle du vaisseau. Celui-ci se retournant lentement et d'un rire narquois et moqueur, montrait son véritable visage. On s'aperçut immédiatement qu'il s'agissait d'un intrus qui avait pour but de saboter la mission et avait malicieusement détourné le vaisseau vers une zone turbulente de l'espace. Du coup, quatre ou cinq membres de l'équipage, s'efforcèrent de l'éjecter de son siège alors que celui-ci s'y agrippait avec virulence, ne voulant pas céder sa place. C'est à ce moment-là que mon père me soufflait à l'oreille que ce n'était qu'un rêve et que personne n'était dans l'espace, mais simplement un film du rêve du jeune qui s'était assoupi à l'arrière du camion au milieu de ces congénères.
Et c'est ainsi que le vrai rêve prit fin.
Le buste parlant
Afin de pouvoir rompre des moments de solitude, ma femme s'était achetée un buste relationnel doté d'une IA.
Ce buste était constitué d'une tête de jeune femme brune aux cheveux longs. Cette tête pouvait se mouvoir à tout instant en direction de son interlocuteur et ses mimiques d'expression du visage paraissaient si réalistes que l'on ne pouvait les distinguer d'une vraie personne.
Même dans un brouhaha ambiant, ce robot se tournait automatiquement vers l'interlocuteur.
Bien sûr, je voulus m'y essayer, et fus surpris par la pertinence du dialogue, indistinguable d'une personne réelle.
Puis, mon interaction avec ce buste fut interrompue par la présence d'un de mes fils qui avait installé sur la table tout son baltringue musical composé de synthés et diverses boites d'arrangement de signaux.
Oubliant notre robot, nous nous sommes mis à la composition musicale.
Le veau
Plus loin dans le pré, je voyais un vétérinaire enfoncer une espèce de câble métallique dans l'œil d'un animal nouveau -né que je pris pour un jeune poulain. En fait, il s'agissait d'un petit veau. Ce vétérinaire lui arracha l'œil et ensuite lui passa une corde dans la bouche et autour du cou, faisant un nœud coulant et se mit à le secouer de toutes ses forces. Enfin, le reposant à terre, ce pauvre veau se leva péniblement en titubant sur ces quatre pattes.
Ensuite, ce vétérinaire s'éloigna du veau, prit un grand rectangle de planche et fit quelques déplacements latéraux face au veau, comme s'il voulait vérifier que celui-ci le voyait malgré son œil arraché.
Enfin, ce vétérinaire remonta à l'arrière d'un véhicule rectangulaire donc un côté était vitré et partit sur le chemin à l'opposé de la ferme.
Je me demandais: " mais pourquoi donc ce vétérinaire a-t-il arraché l'œil de ce veau pour le ramener à la vie lors de sa naissance ?"
Vu que le véhicule avançait lentement, je voulais en avoir le cœur net et donc me mis à sa poursuite. Arrivant à son niveau, je lui posais la question. Il me répondit que c'était un secret. J'insistais pour avoir une réponse, mais du coup cela l'énerva et de par la fenêtre, il lança un objet, que je pris au début pour une clé à molette, dans ma direction . L'objet tomba quelques mètres devant le véhicule sur une route perpendiculaire, car il s'agissait d'un croisement. Vu que le véhicule était quasi à l'arrêt, je passai devant et m'empressai de ramasser l'objet, qui était en fait un grand couteau.
Je m'enfuis à contre-sens dans une rue déserte en cachant ce couteau sous mon veston et me retournai de temps à autre pour vérifier que ce vétérinaire ne me poursuive pas pour récupérer son bien.
Je me disais que s'il me rattrapait, j'aurais une arme pour me défendre et un justificatif pour lui avoir pris son couteau, vu la violence de cet énergumène.
Je me trouvais sur la "carrétal" de la ferme de mes parents où passait un chemin de service. Là, je voyais passer à toute berzingue un attelage avec charreton d'où dépassait de sous les couvertures la tête d'un jeune cheval ayant l'air agoniser. Deux ou trois personnes étaient afférées dessus, lui pressant la poitrine pour tenter de le réanimer.
Les Tétons
L'étable dite "du nord" était une ancienne bâtisse à cochons, basse et située à quelques mètres de la façade nord-est de la maison familiale de mon enfance. Une autre bâtisse joignait ces deux bâtiments de façon à former un U pour enserrer une petite courette légèrement herbeuse. Cette étable avait été aménagée en refuge, genre de gîte pour promeneurs ou touristes. On y trouvait donc une seule pièce en rectangle et en longueur avec plusieurs lits et quelques tables. Trois portes donnaient sur cette petite courette.
Une dizaine de personnes se trouvait là, soit dans leur lit, soit debout ou assis autour des tables. Quant à moi, j'étais sous les couvertures et mon lit, bizarrement, était pile dans l'encadrement d'une porte inexistante, la tête du lit étant dirigée vers l'extérieur.
Je pouvais voir un de mes anciens collègues de travail, debout derrière une table, tenant en main un genre de carte mère d'ordinateur, expliquer et débattre avec quelques autres personnes.
Ce collègue avait la réputation d'accaparer, entre midi et deux, au moment de la cantine, l'ordinateur principal de l'entreprise et de s'adonner à des jeux en ligne et peut-être à visite de quelques sites pour le moins olé olé, au risque de choper quelques logiciels malveillants. Mais pis encore, lors des heures de travail, il s'adonnait aussi en toute discrétion à ses joies du net sur un autre ordinateur dans un autre local nommé "labo" où il était censé faire une partie de son travail.
Quant à moi, toujours j'étais toujours sous les couvertures. Soudain, une jeune femme mi-inconnue, vint se glisser près de moi, et j'en fus surpris. Je me retrouvais mon bras sous son cou et ma main contre son épaule et avant-bras. De son chemisier mal fermé, je pouvais percevoir un téton qui pointait fièrement. Ce téton de forme cylindrique et légèrement aplati sur son extrémité me faisait penser à un interrupteur électrique que l'on trouve sur certains appareils ou véhicules.
D'un petit mouvement de mon bras que l'on va dire "involontaire", le bout de mon doigt effleura la pointe de ce téton. Je m'attendais à ce que cette jeune femme réagisse en me tournant le dos et refermant prestement son chemisier. Eh bien non ! Du coup, je tentais un deuxième effleurement : toujours aucune réaction. Petit à petit, je me mis à titiller de plus en plus hardiment ce téton qui pointait de plus belle. Je jouais comme si j'actionnais un interrupteur sur ON/OFF. Jugeant que cette femme appréciait la situation, ma main devint plus aventureuse et se mis à caresser le galbe de son sein. L'excitation montant, l'autre main qui se mit au travail sur l'autre sein.
Tout allait pour le mieux, quand soudain, sur le pas de la porte, apparut, chemisier grand ouvert et poitrine à l'air une autre femme, sauf que sa poitrine était constituée de deux rangées de tétons similaires à un ventre de truie. Je n'osais le lui dire de peur de la vexer. Cette femme se jeta sur le lit à côté de nous, coupant net mes pérégrinations. Mais comme cela ne suffisait pas, elle se mit à genoux, jambes écartées et laissa s'écouler une substantielle quantité de sang. Tout le monde se releva et cette femme retira le drap maculé. Heureusement, le sommier et la couverture n'avaient pas été atteints. Seul à présent je pus me rallonger dans ma couverture. Intrigué par la situation, je demandais aux autres convives s'ils savaient si cette femme avait été vaccinée contre le COVID avec ces fameux "vaccins ARN", dont on sait à présent qu'ils perturbent le cycle des femmes.
Puis ce fut le réveil.